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Association des Citoyens Laurentins |
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Le contournement routier de Nice
3e voie ferrée, TGV et tramway L'Opération d'Intérêt National |
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Dossier de la catastrophe de 1979 |
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L'aéroport de Nice, une situation géographique particulière
Construit sur un plateau marin, dans le delta du Var, l'aéroport de Nice, de par sa situation particulière, permet aux avions des phases d'approche limitant le survol des agglomérations. En revanche il subit les attaques des crues du Var d'un côté et de la mer de l'autre. Il est très régulièrement contrôlé au niveau de sa structure tant cette situation géologique particulière peut présenter des dangers. Dès sa construction, un effondrement a provoqué la mort de plusieurs personnes et des dégâts importants, une vague crée par l'onde de choc de l'effondrement dans la mer s'étant abattu sur Antibes à la Salis. Ce fut le tsunami de 1979. |
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Les faits
Le 16 octobre 1979 l'effondrement d'une partie de l'extension de l'aéroport en cours de travaux créait un tsunami. L'effondrement emporta sur le chantier les engins et tua des hommes. Le tsunami (avalanche sous-marine) quant à lui provoqua sur la mer une onde, qui vint s'écraser en face à Antibes, faisant un mort de plus.
Nice-Matin : articles et photos publiés au lendemain de la catastrophe
"Antibes : tout un quartier dévasté"; "A St Laurent, le port s'est pratiquement vidé"
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Les photos aériennes de la partie de l'aéroport qui s'est effondrée
C'est une digue énorme, construite à l'origine pour créer un port de commerce accolé à l'aéroport, qui est partie à la mer : trente millions de tonnes de gravats engloutis en quelques secondes. C'est ce même projet de port que les politiques n'ayant pu le construire là veulent construire ailleurs.
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Avant/après |
Partie effondrée en jaune |
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Deux câbles sectionnés à mi-chemin avec la corse Des câbles de communication ou d'alimentation parcourent la Méditerranée. L'intensité du tsunami fut telle qu'il parvint à sectionner deux câbles à 80 et 110 kilomètre de la côte, et à plus de 2000m de profondeur. C'est dire la violence de l'évènement qui aurait pu avoir des répercussions jusqu'en Corse. Sur la carte ci-contre, les câbles sectionnés sont indiqués en pointillé bleu. Source : Ifremer |
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Autorisation du Procureur : ouverture d'archives classées 100 ans Le chantier de par les risques qu'il présentait faisait l'objet de mesures et d'expertises régulières. Des témoignages on été recueillis lors d'une enquête. Mais tout a été archivé par les politiques avec interdiction de consulter pour 100 ans. Suite à la demande de l'ACL de pouvoir consulter ces archives, le procureur de la république, Eric de Montgolfier, a fait lever l'interdiction. L'ACL avait demandé à consulter ces archives afin de pouvoir montrer l'importance des risques pris dans le cadre de toute construction sur la mer, notamment concernant les projets d'extension du port. |
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Extraits des archives grâce à une consultation fastidieuse La consultation des archives de la catastrophe de 1979 a donc été possible, mais les photocopies n'ont pas été autorisées. Plusieurs allers-retours ont permis aux membres de l'ACL de noter à la main les informations les plus importantes répertoriées dans ces archives, parmi près de 15 000 pages. Ces notes sont reprises dans le lien ci-dessus. Les numéros de pages sont ceux indiqués dans chaque volume, sachant qu'il y avait 30 volumes. |
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Un plan d'alerte en cas de nouveau tsunami ? Tout le département est concerné par le risque sismique. Étant donné le caractère instable du sous-sol de l'aéroport, les fréquents enregistrement de tremblements de terre, et les crues soudaines du Var, le risque de nouvel effondrement ne peut être écarté. Qu'y a-t-il prévu si une nouvelle catastrophe devait se produire ? |
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