Association des Citoyens Laurentins

Vie politique

Le contournement routier de Nice

 L'extension du port

Le VAR, 202 bis, RD95

3e voie ferrée, TGV et tramway

L'Opération d'Intérêt National

"Silence, Action" : on tourne à Saint Laurent.

St Laurent en images

Qu'est-ce que c'est ?

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Consolidation du remblai 8 à 10 mètres d’épaisseur

Coups de pilon 1200 à 2000 tonnes/mètre

Chute d’une masse métallique de 40T d’une hauteur de 30 à 40mètres

Si les servitudes aéronautiques gênent : 100Tx20 mètres

Techniques Louis Ménard BP 2 91160 Longjumeau

Les essais de contrôle (topographiques ou géotechniques) constituent une part très importante de l’opération : ce contrôle permet d’effectuer les travaux sans risque, et surtout, de moduler les énergies de consolidation dynamique de manière à obtenir les résultats optimum (en valeur moyenne et homogénéisation) pour une dépense donnée d’énergie.

On retrouve ainsi pour ce projet, les conditions habituellement rencontrées pour l’exécution de barrages en terre nécessitant un suivit géotechnique très complet.

Marégraphe de Monaco

Ce marégraphe est composé d’un mouvement d’horlogerie entraînant un tambour à vitesse constante avec un défilement de 12 millimètres par heure. Sur la feuille du 16 octobre 1979 vers 14h 10-14h15, brusque baisse de 4,4 centimètres suivie d’une montée de 3 centimètres et d’une chute de 10centimètres environ. Ces variations augmentent dans le temps en suivant un mouvement ascensionnel la mer qui atteint son maximum vers 18 h. Elles Ont ensuite retrouvé la normale vers 24 h.

Marégraphe Nice->île du levant 91 Km: 10 minutes

Onde de choc se déplaçant à environ 546 Km / heure

Depuis le démarrage des travaux de la digue du port de commerce en septembre 1978, nous rencontrons des difficultés, en particulier i la été observé un net recul dans l’avancement de la digue malgré un tonnage important mis en place.

Devant l’importance du phénomène, nous avons reçu des ordres de service modifiant la structure de la digue et réduisant la cadence destravaux.

Sonexa-Mr X

En 1977 le budget de la CCI s’élevait à 4 millions de francs/ an

Port de Nice : 600 000 passagers

                     : 200 000 à 300 000 voitures

                     : 400 000 tonnes de ciment

autrement dit 4 millions de recettes et 4,5 millions de dépenses

La CCI devait fournir 35,5 % du montant des travaux du port de Nice

Ils On t pu obtenir l’autorisation de doubler d’un seul couples tarifs du port de Nice.

Le budget du port est donc passé à 9 millions / an.

Premier problème --à pente de 10 pour 1-cela prenait une forme de plage et il était exclu d’amener le pilon au droit du bord du talus pour venir stabiliser. Donc en raison de cette faible pente,géométriquement, çà ne collait pas ; 

Mais sur le plan de la prudence, au regard des pressions et des surpressions interstitielles, çà ne collait pas non plus.

Je vous dirai que le delta du Var du point de vue de la consistance des matériaux qui le compose à été créé dans la dernière partie du quaternaire sur une épaisseur, par rapport au socle, de plus d’une centaine de mètres, qui est constituée d’une succession de couches épaisses,entrelardées de couches beaucoup plus fines de sable et de galets- Le matériaux est calcaire à 40%

Seconde caractéristique, ces limons sont peu argileux- l’argile représente 5 à 8 %.

Ce qui n’est pas sympathique, c’est que les matériaux ont une teneur en eau importante - limite de liquidité. Elle est de l’ordre de 33/34

L’indice de plasticité pour finir le profil de ce matériau : Inférieur à 20 – par conséquent très plastique.

Mr. Z  Mission d’inspection

remblai a une cadence de 39 à 43 000 tonnes / jour

850 000 tonnes en juillet

novembre début d’enfoncement (profil n°10)

Plusieurs fois 1 mètre parfois 5 à 6 mètres et 7 mètres

Hiver 1978-1979 ---à pente de 9 pour 1 et même 10 pour 1

Clapage de tout venant sur 150 mètres cote moins 10

27 juillet : tassement brutal : moins 4 mètres ,montée brutale du CPI qui dépasse la valeur critique.

L’ouvrage descend sans déformation (vue d’avion)

27 septembre : exactement le même phénomène

Profil avant et après du talweg de 10 à 54 mètres

La digue était pratiquement finie- un témoin a vu la pelle descendre droite

Le Var a un débit de 1 100 m3

Monsieur OOOO relevé Bathymétrique.

Puits à 75 mètres de profondeur à remontée d’eau assez furieuse

A 30 mètres 7000 ans d’âge

A 60 mètres 11 000 ans d’âge

A 69 mètres 13 000 ans d’âge.

La pente moyenne est de 5 pour 1 (20%)

Il y a 10 mètres de long a 2 pour 1

Comme calcul au lieu de prendre la pente la plus favorable,on a fait le calcul de stabilité, On a pris un profil théorique pourri.

le président : quand vous êtes sorti, il n’y avait pas d’eau ?

M.X : Il n’y avait pas d ‘eau mais tout s’ouvrait sous moi.

Le président : ce qui est curieux : les remblais seraient d’abord partis derrière la digue ?

M.X : Affirmatif.

Disparition de la partie est du terre plein entre 13h57 et 13h 58

Chute de la première pelle 14h 18s

 De la deuxième pelle 14h 01

Disparition du reste terre plein entre 14h 15s et 14h 1mn 15s

Enfoncement de la digue sud est de 13h 58 à 14h 1mn 25s

Phénomène d’agitation entre 13h 58 et 14h

pages 7 et 8

Ministère des transports Mission d’inspection pluridisciplinaire.

Séismologie

Les séismographes les plus proches de Nice ont réagi dès 13h 57 jusqu’à 14h 30. Les enregistrements ne présentent pas les caractéristiques d’un tremblement de terre mais celles d’un glissement, d’un effondrement.

Crue du Var – Débit moyen au début du mois : 18m3/sec   mi-octobre : 800m3/sec

Probabilité : une hypothèse , pour expliquer le sinistre serait qu’un mini tsunami aurait été induit par un glissement d’une masse importante de terrain dans le canyon du Var.

Par ailleurs il est intéressant de savoir ou sont passés les 7 millions de m3 du glissement de terrain.

Relevés bathymétriques en cours.

Marché du remblaiement et de construction des digues.

La cote du terrain naturel à remblayer variait de 0 à –10NGF

La surface de l’extension de l’aéroport était de 175 ha

.Il était prévu le remblaiement à l’entreprise de 130ha, le remblaiement des 45ha restants étant réalisé par une décharge publique.

Difficultés

Angle sud-est : retrait du projet prévu étant donné les difficultés rencontrées.

Angle est : le 12 août 1978, glissement de 50 000 m3 et effondrement de 3000 m3 de plate forme.

Problèmes liés à l’existence de la nappe phréatique et des nappes d’eau artésiennes.

Pilonner le remblai : 130T lâché de 22 mètres de haut.

Route spéciale, engins de transport : tracteurs de 350 CV et deux remorques. Chaque attelage avait une charge utile de 100T et PTC 145T (poids total en charge)

Incidents au cours des travaux :

Zone Ouest : 2^ème trimestre 1976 : tassement de 5m à7m sur une surface de 24000m2

Zone est : perte de matériaux importante de septembre 1977 en août 1978. Modification du tracé en janvier 1978.

12 août 1979 : 3000m2 de plate forme affaissée d’environ 13 mètres. : 2^ème modification du tracé en avril 1979.

Au total, en zone est, la superficie intéressée par les effondrements ont été de 41 000m2.

 Marché : 14 000 000 de T de matériaux de remblai

                 1 377 000 T d’enrochement

                 11 700 m2 de béton

Avenant :  7 000 000 de T de remblai

                 983 000 T d’enrochement

                   23 970 T pour les ouvrages en béton

                   Remblai maritime : 1 250 000T

Mise en place de plaques métalliques de 0,7m tous les 50m

Pièce 210- relevé des plaques implantées le 13 septembre 1978 au 24 octobre 1978 et jusqu’au 14 décembre 1978.Au delà de cette date, les plaques ont disparues.

Toutes les plaques situées dans la partie disparue le 16 août 1979 ont disparues avant cette date.

9 mars : tassement de 0,30 à 0,80 du profil 10 à 14.

12 mars : même zone, tassement de 0,30 à 1,20m.

13 mars : même zone, tassement de 0,40 à 0,80

14 mars : même zone, tassement de 0,50 à 1,50m.

15 mars : nouvel affaissement, la mer envahit la plate forme.

16 mars : nouvel affaissement, la mer envahi la plate forme.

19 mars : nouvel affaissement(pièce 581 photo 13) portion de digue et enrochement sous l’eau.

Travaux suspendus le 20 mars 1979.

Digue sud –est

19 juillet 1979 : fissure sur la digue à partir de 16h à 65 m du p19 –largeur de la fissure de 1m à 6 m

20 juillet : large fissure à 65m du p 19 – largeur de la fissure de 2 à 22cm. Affaissement de 0,30 à 0,80m de toute la partie de la digue située après la fissure(sur 60m)  

23 juillet1979 : nouvelle fissure à 65m du p19, idem précédemment, partie rechargée.

27 juillet 1979 : nouvel affaissement, fissure de 60cm sur environ 100m de long ; rechargement entre 15h30 et16h. Affaissement complet de la digue sur 100m environ de 1mètre à 2m au-dessous du niveau de l’eau. 17h 30 visite de Mrs -X –Y-Z . Hommes et matériel avaient étés retirés à temps.

Selon M.X , ce jour, l’affaissement était de 6m environ.

6 septembre : tassement important des derniers 30 mètres de digue.

7 septembre : tassement important des derniers 50 mètres de digue.

10 septembre : tassement du point 19+160 àp19+195 sur 1m de hauteur.

11 septembre : tassement important sur les derniers 60 m de digue.

12 septembre : tassement de 1mètre – rechargement.

26 septembre : tassement du noyau TVC du p19+170 à p19+245 de 4,50m de hauteur sous le niveau de la mer. Rechargement.

8 octobre 1979 : tassement de 0,20m à 1m du p19+160 à p19+250 – fissure de 5 cm

Ouvriers : 2 affaissements importants les 27 juillet et 26 septembre 1979.

-M. X aux commandes de sa grue : celle-ci penchait, le sol faisait entonnoir sur la piste, il a évacué les lieux avec son engin, le sol se fendillait et des portions de digue disparaissaient sur 70 à 80mètres de long et à 8 mètres sous l’eau (150m de long et 10m de large)

Mr.Y ingénieur : la pente située sur –20m apparaît comme particulièrement instable : les scaphandriers déclenchent facilement des éboulements en surface. L’analyse de la stabilité de ce talus très long, de moins 20 à moins 2000mètres, à partir de ces caractéristiques mécaniques relevées in situ, ne permet pas de comprendre clairement pourquoi cette pente ne s’effondre pas.

Il continue la digue.

L’examen bathymétrique de la baie des anges permet de constater que sur tout le littoral, la pente est très importante ( de 10% à 40%) , et conduit rapidement à des fonds de plusieurs centaines de mètres avant de rejoindre la plaine abyssale : -2000m et + de profondeur.

L’embouchure du Var présente un aspect particulier, contrairement aux autres rivières côtières qui se jettent dans leur canyon au fond duquel se déposent les sédiments, le Var crée un delta de part et d’autre du canyon.

Nappes phréatiques, débit : 400llitres /sec

                            1ere nappe captive entre 15 et 25 mètres de profondeur – épaisseur : 7 m à 14 mètres –

                                   débit : 300litres/sec

                            2^ème nappe captive entre 50 et 55 mètres de profondeur –épaisseur 1m à5mètres-

                                   débit : 30litres/sec

Tableau des incidents, remblais terrestres, enrochements et remblais par la mer, rechargements.

Tassements cassures : 85 constats du 24/07/1978 au 14/02/1979.

Fissures, tassements, affaissements 25 constats du 2/03/1979 au 9/10/1979.

Reconnaissance des fonds marins dans la zone du delta du Var. Avril 1980

Face à saint Laurent du Var se trouve un autre plateau deltaïque bien moins étendu que celui de l’aéroport et délimité par la courbe –10

Cette courbe –10 se trouve à quelques 500mètres du rivage actuel.

Ce n’est qu’a partir du  top 330  que le flanc du plateau se montre comme un bon réflecteur malgré un léger recouvrement meuble.

10 ouvriers ont étés précipités à la mer : 2 sont rescapés, 5 DCD, 3 disparus

Matériel de chantier disparu : 2 pelles grues, un bulldozer, 4 camions, 8 véhicules légers, 3 baraques de chantier.

Une personne décédée à Antibes.